Faktus Timor-Leste

Wednesday, June 29, 2016

Adelaide: “Ha’u Persija O nia Prezensa, La’os Lalatak”

Iha knua ida iha mane klosan ida no feto ran ida mak João ho Adelaide. Sira nain rua namora malu. La kleur, João ne’e hetan serbisu iha fatin do’ok. Iha tempu ne’eba, seidauk iha internet hodi bele komunika sira nia domin ba malu. Buat hotu paradu itoan hodi halo João hanoin barak atu halo oinsa mak sira nia domin ne’e bele la’o nafatin. João komesa buka dalan atu bele komunika nafatin ho nia doben Adelaide. Nia ativu hakerek surat ba Adelaide.

Iha surat primeiru, Adelaide konsege fó resposta hodi halo João sente kontente tebes no ativu tebes kontinua hakerek. Lakleur de’it, Adelaide la fó resposta ona ba João nia surat. Durante tinan ida resin, Adelaide ne’e nunka fó resposta. Koitadu tebes no triste tebes ba Jõaa ne’ebé sempre badinas hakerek surat.

Situasaun ne’e halo Jãoa sente konfujaun tebes no husu ba nia katak, saida mak akontese? Atu justifika no klarifika situasaun ne’e, nia desidi hodi ba vizita nia doben, Adelaide. To’o ne’eba, João hare labarik ki’ik ida mak halimar iha uma oin. João husu ba nia laran, Adelaide dalaruma kaben ona ho mane seluk no sira nia oan mak halimar iha uma oin ne’eba. Laran kontinua konfujaun no la fi’ar nafatin. João hakbesik liutan ba uma oin.

Derepente Adelaide halai sai mai husi uma laran hodi hasoru nia. Akontese ona konversasaun entre sira nain rua. João husu ba Adelaide tanba saida mak la resposta surat ne’ebé nia haruka. Adelaide lia tun ba João hodi dehan; “Ha’u simu duni ita nia surat sira ne’e, maibé lia fuan mamuk ne’ebé hakerek iha surat tahan ne’e seidauk sufisiente ba ha’u. Ha’u persija liu o nia prezensa. La’os lia fuan mamuk iha surat tahan de’it,” hatete Adelaide ho mata been ba João.

Adelaide konsidera João nia domin ne’ebé pinta iha surat tahan mutin ne’e hanesan buat la’ek ida. Domin iha surat tahan mutin nia leten hanesan buat mamuk ida ba Adelaide. Adelaide prefere domin ida ho nia prezensa. Domin ida ho nia isin lolon tomak, la’os domin ho nia lalatak de’it iha surat tahan mutin hanesan João halo dadauk ne’e.

Tanba kaer metin ba prinsipiu domin ho prezensa isin lolon tomak mak, Adelaide desidi hodi kaben de’it ho mane ida ne’ebé lor-loron lori (antar) surat ba nia. “Ha’u kaben ho ida lor-loron lori surat mai ha’u, tanba nia mak lor-loron mai vizita ha’u. Loos duni ita bo’ot hakerek surat, maibé ha’u persija o nia prezensa. La’os o nia surat tahan mutin” hatete Adelaide.

Tanba ne’e, domin ho lia fuan de’it seidauk sufisiente, maibé domin tenke hatudu liuhosi ita nia prezensa no aktu sira.

Tuesday, June 7, 2016

Censure pour les médias du Timor?

Avec le cas de Raimundo Oki, arrêté pour avoir enquêté sur des soupçons de corruption, le nouveau conseil de la presse, apte à gérer les conflits concernant la presse, fera face à son premier vrai défi.
Raimundo Oki, journaliste du Timor Post a récemment été poursuivi pour diffamation, une infraction criminelle, pour avoir rédigé le 10 novembre 2015 un article dénonçant la corruption présumée de l’État dans un appel à projet visant à fournir et à installer du matériel informatique dans les services publics.
Ce procès gênant survient alors que le gouvernement du Timor Oriental est sur le point de nommer officiellement les membres de son nouveau Conseil de la presse, l’organisme dévolu au traitement des différends avec les médias dans un cadre légal, notamment par la médiation. Ce système de régulation de la presse, avait pourtant été retiré après plusieurs années de mise à l’étude.
Ce mépris pour le nouveau dispositif de plaintes est d’autant plus incompréhensible que le journal, conformément aux prescriptions de la récente loi sur la presse, a publié une substantielle clarification de l’enquête. Aucune objection n’avait pourtant été faite sur le délai ou l’adéquation de la correction. Tout cela ne semble pourtant pas avoir été suffisant.

Le Premier ministre mis en cause

Nous n’avons plus entendu parler de cette affaire jusqu’à ce que le journaliste Raimundo Oki reçoive une « convocation » du procureur général à Dili au motif que l’article relevait de la violation 285s du code pénal, une version de la diffamation criminelle incohérente et inactive. Cela s’explique sans doute par le fait que la personne mise en cause soit le Dr Rui Maria de Araujo, actuel Premier ministre et ancien conseiller du ministre des Finances à l’époque des faits.
Le 11 avril Raimundo Oki et son ancien collègue Lourenco Martins dûment convoqués et assistés de leurs avocats, ont comparu devant le Procureur général, chacun de son côté à 30 minutes d’intervalle. Les deux hommes ont fait valoir leur droit au silence. Le procureur a lu la déposition qui ne les a pas plus renseignés sur le fond de la plainte ni les motifs de violation de l’article 285s. Ils ont reçu chacun une « lettre » leur interdisant de changer d’adresse ou de voyager à l’étranger sans en avoir informé le procureur avec un préavis de 15 jours. Même si ces sanctions ne sont pas très lourdes, restreindre la libre circulation de ces deux personnes est dans le principe indigne et jette un froid supplémentaire sur une loi déjà condamnable. Le délai dont dispose désormais le procureur pour déposer l’acte d’accusation ou abandonner les charges n’a pas été clairement défini.
L’ironie réside dans le fait que les plaintes pour diffamation, qui ont largement diminué en Indonésie, atteignent aujourd’hui l’État démocratique du Timor Oriental. L’Indonésie, ancien occupant du Timor Oriental, inflige ainsi une leçon cinglante au pays qui doit pouvoir s’améliorer concernant la liberté de la presse. Depuis la chute de Suharto, les journalistes indonésiens luttent farouchement en s’opposant aux poursuites pour diffamation – lesquelles ont cependant considérablement diminué au cours des deux dernières décennies – à l’exemple du procès de Makassar en 2010 (dont le plaignant était pourtant un ancien commandant de Police au Sulawesi Sud), qui a abouti au premier acquittement pour diffamation, gratifiant le combat des journalistes indonésiens d’une très nette victoire.
Suivant l’article 285s du code pénal, lorsqu’un journaliste publie une information qui, «  porte de fausses accusations ou des soupçons d’acte criminel sur un individu avec la possibilité de le poursuivre en justice… » , ce journaliste est passible d’une peine de 3 ans d’emprisonnement ou d’une amende.
L’accusation doit cependant répondre à quatre critères :
  • la publication effective de l’accusation ;
  • le fait que le journaliste connaisse l’inexactitude du grief ;
  • la perpétration d’une infraction ;
  • la volonté de nuire à cet individu au moyen d’une action en justice.
Le cœur du délit requiert la preuve de la volonté de nuire, délibérément et intentionnellement à une personne innocente. L’interprétation stricte et étroite de la loi pénale s’impose. En conséquence, la preuve de chacun des éléments de l’infraction doit être être faite, conformément aux critères légaux. La loi 285s comporte deux aspects principaux.
Premièrement, le journaliste doit être « conscient qu’il commet une fausse accusation ». Il n’est pas fait mention de l’existence de preuve portée à la connaissance du journaliste. Dès lors, l’insuffisance ou l’absence de preuve prima facie ne permet pas de satisfaire à la première condition. Seuls des aveux ou un document confirmant cette volonté de l’auteur de l’article serait suffisante pour que le dossier ne tombe pas à cause d’un manque de preuves. L’interrogatoire de Raimundo Oki n’a rien mentionné de tout cela.
Deuxièmement, la parution doit avoir été faite « avec l’intention d’engager des poursuites contre la personne ». Comment un journaliste pourrait publier un article avec cette intention précise n’est pas clairement établi. Le journaliste peut penser que si les faits rapportés sont vrais, ils mériteraient une enqu^te de la justice. Toutefois, cette décision appartient au bureau du Procureur général. Puisque le discernement du journaliste est l’ingrédient essentiel des deux éléments de l’infraction, le fait d’accuser Raimundo Oki sans cette preuve est troublant.
Vue sous cet angle l’enquête ressemble à un exercice de collecte des informations destiné à « trouver » la substance qui coïncidera aux cases des « crimes » créés par l’article 285s. La question est de savoir dans quelle mesure le procureur va mener son enquête sur un crime « présumé » sans début de preuve. Dès lors, tout journaliste d’investigation rapportant des faits de corruption publique s’exposerait à un délit justiciable de l’article 285s. Un tel déroulement est contraire aux affirmations clairement exprimées aux articles 8 et 9 de la Loi de la Presse garantissant la non-ingérence et la protection de la liberté d’expression contre le harcèlement.
Aucune indication tangible ne permet de dire que Raimundo Oki a publié l’affaire dans un autre but que celui d’informer ses lecteurs sur une question d’intérêt public. Avec le cas d’Oki, le nouveau conseil de la presse, apte à gérer les conflits jugés trop répressifs contre la presse fera face à son premier vrai défi. Malgré les réserves quant à son pouvoir, il semblerait que les nouveaux membres du conseil s’orientent vers un consensus dont la liberté de la presse sera la principale préoccupation. L’investiture officielle des membres du conseil a eu lieu le 3 mai 2016, lors de la Journée mondiale de la liberté de la presse. Compte tenu de l’enquête en cours, cet événement sera très intéressant.
Traduction : Michelle Boileau
Source Jim Nolan* / New Mandala Muzzling Timor’s media
Jim Nolan est un avocat de Sidney conseiller juridique bénévole à l’International Federation of Journalists (Asie Pacifique). En Indonésie, il a assisté en tant qu’Observateur pour l’IFJ à divers procès. Il a participé à de nombreuses actions promouvant la liberté de la presse et contre la diffamation dans le pays. En avril dernier, à Dili, il a siégé auprès des procureurs généraux comme observateur légal pour le compte de la fédération internationale des journalistes en soutien à Raimundo Oki.

Thursday, June 2, 2016

48 States Gathering in Antalya to Discuss Poverty Issue

Turkish Minister of Foreign Affairs, Mevlüt Çavuşoğlu and Gyan Chandra Acharya, the UN High Representative for Least Developed Countries, Landlocked Developing Countries, and Small Island Developing States in a press conference in Hotel Titanic, Antalya – Turkey, (27/05). Photo TP/Raimundos Oki

By Raimundos Oki
Report from Antalya, Turk
ANTALYA – United Nations categorizes there are 48 States in the world that lack of development.
Starting on Friday, the 48 least developed countries (LDCs) of the world was focus of a global United Nations conference in Antalya, Turkey, that aims to review their progress over the past five years.
In 2011, the international community adopted the Istanbul Programme of Action (IPoA) which charts a vision and strategy for the sustainable development of LDCs for the next decade; half way into it, this Midterm Review will take stock of successes, challenges, and lessons learned.
Participation is coming from the highest political level, with representatives from governments, the private sector, multilateral organizations, civil society, and academia. It will result in an inter-governmentally negotiated and agreed outcome in the form of a political declaration.
According to the UN Office that supports the world’s most vulnerable nations (OHRLLS), the LDCs represent the poorest and weakest segment of the international community, comprising more than 880 million people (12 per cent of the global population) and often suffer from governance crisis, political instability and, in some cases, internal and external conflicts.
The category of LDCs was officially established in 1971 by the UN General Assembly to attract special international support for the most vulnerable and disadvantaged members of the UN family. The current list of LDCs includes 34 in Africa, 13 in Asia and the Pacific and 1 in Latin America. The newest to have joined is South Sudan.
A United Nations conference focused on the world's least developed countries (LDCs) kicked-off today in Antalya, Turkey, to assess these 48 States' progress over the past five years, and to find ways of accelerating their path towards sustainable development.
“Least developed countries have seen significant progress and are a major human and natural resource potential for the world, but more needs to be done to support them,” said Gyan Chandra Acharya, the UN High Representative for Least Developed Countries, Landlocked Developing Countries, and Small Island Developing States, speaking in the Turkish coastal city.
“This event is a major opportunity for the international community to come together and reaffirm global commitments that were made in 2011 to ensure that the world's poorest nations are at the forefront of efforts to build an inclusive and sustainable future for the world,” he added.
Five years ago, UN Member States met in Turkey and adopted the Istanbul Programme of Action (IPoA), a ten-year plan to give impetus to economic and social development in some of the world's most vulnerable States.
The opening session of the Midterm Review of the IPoA, co-organized by Mr. Acharya's Office (OHRLLS) and the Government of Turkey, brought together high-level representatives and over two thousand stakeholders from governments, international and regional organizations, civil society, the private sector, foundations, think tanks and the media.
The three-day event will focus on how LDCs have experienced some progress in areas including poverty reduction, child mortality, gender parity and access to internet and mobile networks. Economic growth has also been strong even though its pace has been more volatile and below the average of the last decade. There has also been an increase in the number of countries fulfilling criteria, which will lead towards graduation from their status as an LDC.
Countries that demonstrate the lowest indicators of socioeconomic development – typically high infant mortality rates and low life expectancy rates, among others – are considered LDCs. A country is classified as an LDC if it meets three criteria:
-       Poverty – adjustable criterion based on Gross National Income (GNI) per capita averaged over three years. As of 2015 a country must have GNI per capita less than US $1,035 to be included on the list, and over $1,242 to graduate from it.
-       Human resource weakness (based on indicators of nutrition, health, education and adult literacy); and
-       Economic vulnerability (based on instability of agricultural production, instability of exports of goods and services, economic importance of non-traditional activities, merchandise export concentration, handicap of economic smallness, and the percentage of population displaced by natural disasters)
According to the UN, Samoa is the only country to have graduated since 2011. Equatorial Guinea, Vanuatu and Angola are scheduled to graduate, and seven other LDCs – Bhutan, Kiribati, Nepal, Sao Tome and Principe, Solomon Islands, Timor-Leste and Tuvalu – have reportedly met the criteria as of March 2015. Only Botswana, Cape Verde and Maldives graduated before 2011.
“This is an important opportunity to focus on the special needs of LDCs, and to assess the status of implementation of the IPoA, taking into account last year's important global agendas, including the 2030 Agenda for Sustainable Development and the associated Sustainable Development Goals (SDGs),” said Helen Clark, the Administrator of the UN Development Programme (UNDP), at the opening plenary.
“Despite important progress, however, significant challenges remain: 51 per cent of the population of LDCs live in extreme poverty, and 18 million children of school age are not in school. Despite LDCs having 12.5 per cent of the world's population, their exports account for only 1.1 per cent of the global total,” she noted.
The category of least developed countries (LDCs) was officially established in 1971 by the UN General Assembly to attract special international support to disadvantaged members of the UN family. The current list includes 34 in Africa, 13 in Asia and the Pacific, and one in Latin America. The newest to have joined is South Sudan.
“We cannot accept that in the next 15 years there will not be a reduction in the number of LDCs,” said Mogens Lykketoft, the President of the 70th session of the General Assembly, in an interview with the UN News Service.
“We have to make sure that there is enough growth in their economies so that there will be many, many, of the LDCs moving out of that category. It has been all too few up until now,” he lamented, noting that many are still least developed because of conflict, which if left uncontained, will impede efforts to end underdevelopment, poverty and hunger.
Speaking at a press conference, the Turkish Minister of Foreign Affairs, Mevlüt Çavuşoğlu, said the global community should never forget that humanitarian and social development is “indispensable” for sustainable development.
“We will continue to bring the challenges of least developed countries to the agenda of G-20,” he stressed, noting that Turkey's official development aid was about $1 billion in 2010, and increased to $3.9 billion in 2015. (Oki)
This article also published in the Timor Post daily newspaper, Thursday 1st of June 2016, page 21.   
   
 
 
   
 



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